Version 1.3 du 6 septembre 2008.
Transcription actuelle
Le nom de certaines familles a été, jusqu’au début du 20-ème siècle, transcrit, par décrets royaux ou actes notariés ( mariage, héritage ou habous) , sous la forme AL LAJAÏ (ou AL LIJAI, erreur de transcription). De nombreux manuscrits anciens ou écrits et correspondances anciennes en témoignent, la plus ancienne trace du noms remonte au milieu du 11ème siècle citant le Soufi Abderrahman Ibn Youssef Al Lajaï qui a vécut pendant la première période Al Mohade (cf. la biographie) ainsi que manuscrit hagiographique de Ibn khatib ( où il cite les 4 premiers EL LAJAI ,14 siècle JC, trois à Fez et un Bougie).
Avec l’avènement du protectorat au Maroc et la langue française, on retrouve plusieurs transcriptions pour le nom de famille (selon la période, la fonction et peut-être le zèle du traducteur). De nombreux documents (carte d’identité et documents officiels divers au Maroc et en Algérie) montrent, en particulier, le nom sous les forme JAY, ou DJAÏ, ou encore EL DJAÏ, JAYI ( très utilisé à Fès en particulier), puis JAY ou EL JAY ainsi que JAÏ et EL JAÏ .Ce sont ces dernières formes qui se sont répandues le plus dans les documents officiels marocains aujourd’hui et que nous adopterons tout au long de ce site. Quand à la forme DJAÏ ou DJAY, elle reste utilisée en Algérie et sert dans les recherches dans les documents du début du protectorat jusqu’au années 40. Notons qu’il a une distinction entre la forme Jay et Jaï ( avec trêma) quant à l’origine.